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Malgré un engagement constant depuis maintenant plus de dix ans pour faire reculer les préjugés et comportements délétères, il reste encore du chemin à parcourir pour que tous les élèves se sentent pleinement accueillis dans les établissements scolaires.
C’est pourquoi, en 2023, le message de la campagne "Ici on peut être soi" donne toute leur place aux élèves LGBT+ dans le collectif et rappelle aussi à l’ensemble de la communauté éducative que l’école est un lieu de sécurité et de bien-être, autant qu’elle est un lieu d’apprentissage.
Dans tous les collèges et lycées, la campagne lancée à l’occasion de la journée du 17 mai, constitue un moment fort de mobilisation, de solidarité, de visibilité et de réflexion autour des questions relatives à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre.
17 mai - Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie
Le 17 mai, la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie est l'occasion de renforcer davantage la lutte contre toutes formes de discriminations. C'est une journée privilégiée pour la promotion des actions de sensibilisation et de prévention.
Des services d'écoute et d'aide pour les victimes et témoins d'homophobie et de transphobie
Élève
Par téléphone : 0 810 20 30 40 7j/7 de 8h à 23h ou 01 41 83 42 81 (gratuit selon le forfait)
Non au harcèlement
Un service d'écoute et d'aide aux victimes de harcèlement
- N° vert gratuit "Non au harcèlement" : 30 20
du lundi au vendredi de 9h à 20h (sauf les jours fériés), et le samedi de 9h à 18h
- N° vert gratuit "Net Ecoute" : 30 18 pour la protection de l'enfance en lien avec le numérique
VIDEO / Lutte contre les discriminations
Qu’est-ce qu’un agissement LGBTphobe ?
L’homophobie et la transphobie se nourrissent de tous les stéréotypes et de toutes les normes sociales liées au sexe et à la sexualité. Ces représentations sont à l’origine de manifestations très diverses et plus ou moins explicites de sexisme, d’homophobie et de transphobie dans le milieu scolaire, des formes les plus graves (discriminations, violences physiques, injures, moqueries) aux plus anodines en apparence (stéréotypes, « blagues », remarques, etc.). Ces agissements, semblant de moindre intensité, peuvent cependant avoir des conséquences sérieuses lorsqu’ils s’installent dans la durée. Ils créent de la souffrance chez les jeunes qui subissent une homophobie et une transphobie dites « ordinaires » et in fine peuvent avoir des répercussions sur leur scolarité et sur leur construction.
Exemples d’agissements LGBTphobes dans les établissements scolaires :
● « Outer » une personne : révéler l’homosexualité, la bisexualité ou l’identité trans d’une personne sans son consentement
● faire des commentaires humiliants ou désobligeants fondés sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de l’élève
● rendre socialement invisible, nier l’existence de certaines orientations sexuelles ou identités
● imposer des normes de genre (critiquer une fille parce qu’elle n’est pas « féminine » ou un garçon car il n’est pas « viril »)
● faire des remarques misogynes (traiter un garçon de « fille » pour l’insulter, dénigrer le « féminin », etc.)
● faire des blagues homophobes et transphobes alimentant les stéréotypes ● proférer des insultes (« pédé », « gouine », « travelo », etc.)
● émettre des injonctions vestimentaires liées au sexe
● diffuser des rumeurs sur les activités sexuelles d’un ou une élève
● refuser le prénom d’usage d’une personne trans et/ou refuser d’utiliser les pronoms/accords correspondant à son identité (1)
● proférer des menaces à caractère sexuel
● ne pas respecter l’intimité des élèves (voyeurisme) ; faire des remarques sur le corps
● diffuser (téléphone, réseaux sociaux) des messages ou images à caractère sexuel
(1) Pour un ou un élève mineur(e), le prénom d’usage est adopté au sein de l’établissement scolaire en accord avec les parents.
"Le clip, porteur d'espoir, dénonce toutes les formes de discriminations : l'homophobie, le racisme, le sexisme, le handicap, les préjugés, l'origine ethnique, sociale, l'antisémitisme, les religions, la laïcité..." explique l'équipe éducative du lycée.
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